dimanche 28 décembre 2008
Cessna 182 Skylane
Cessna 172
« La vedette hollywoodienne »
Stoppée en 1986, la production du Cessna 172 a repris en 1997 avec le modèle 172-R puis 172-SP, un an plus tard. Plus de 3 300 exemplaires de ces deux versions ont été produits à ce jour. Équipées du même moteur Lycoming IO-360-L2A, elles diffèrent par leurs puissances (160 et 180 ch) et leur prix (entre 150 000 et 210 000 euros). Plus récemment est apparue une possibilité de conversion du Cessna 172 avec un moteur diesel Thielert de 135 ch. Une solution économique à l’usage qui pourrait bien donner une troisième vie à cet éternel jeune premier que ses multiples apparitions cinématographiques ont élevé au statut d’icône de l’aviation légère. Plus de 40 000 exemplaires en ont été fabriqués dont près de 7 000 pour le seul modèle M.
Un C172-M de 1976 : la version la plus répandue de l’avion le plus vendu au monde. (© Stéphane Gallois)
vendredi 19 décembre 2008
Mooney M20
« La limousine volante »
Mais dès 1976 sont apparus les M20 modernes, le M20-J Mooney 201, puis le M20-K Mooney 231 doté d’un turbocompresseur (type OACI : M20T). La course à la puissance commence. En 1987, le M20-L, rallongé (une troisième fenêtre latérale apparaît) et équipé d’un moteur Porsche de 217 ch, ouvre la voie au M20-M (moteur TIO-540-AF1A) à la capacité d’emport accrue. Enfin, les modèles R Ovation et S Eagle sont apparus respectivement en 1994 et 1999 tous deux avec le même moteur Continental IO-550-G5B mais limité à 235 ch pour le second contre 280 ch pour le premier. Aujourd’hui, le M20-R Ovation 2 est la référence de la gamme et un des avions légers les plus performants du marché. Il est disponible en Europe aux environs de 360 000 euros et le glass cockpit est en option. Plus adapté au vol à haute altitude et aussi plus rapide, le M20-TN Acclaim a remplacé le M20-M Bravo en 2006. Son moteur Lycoming TIO-550-G de 280 ch lui permet d’afficher 237 kt au compteur pour un prix de l’ordre de 420 000 euros, glass cockpit inclus.
Un beau M20-J Mooney 201 de 1986 en visite à La Baule. (Stéphane Gallois)
dimanche 14 décembre 2008
Jodel D11 (et dérivés)
« Cinquante ans d’avions français »
Tous les D11 ont une structure commune en bois et toile, un train d’atterrissage classique, une envergure de 8,20 m et un poids à vide inférieur à 350 kg. Principales différences : le moteur et la puissance. Les D112 sont propulsés par un moteur Continental A65 de 65 ch. Les D113 à D116, de construction amateur ont reçu divers moteurs de 60 à 100 ch. Le D117 est le second modèle produit industriellement, notamment par la SAN et par Alpavia, avec le moteur Continental C90 de 95 ch. Même moteur pour le D119 produit par Valladeau à Guéret, puis pour le D120 construit en grande quantité par Wassmer. Les autres modèles (D118 et D121 à D126) sont de construction amateur, tandis que les derniers (D127 et D128) sont des D112 et D119, dotés d’une verrière coulissante par EAC (Études aéronautiques et commerciales). Au total, plus de 1 500 appareils de type D11 ont été fabriqués et on peut encore acheter les liasses de plans auprès d’Avions Jodel. Les modèles industriels, dont la production a cessé en 1966, se trouvent entre 5 000 et 15 000 euros sur le marché de l’occasion.

Un D112 de construction amateur de 1972 à l’Aéroclub des Frontières lorraines. (© Stéphane Gallois)
samedi 13 décembre 2008
Piper PA18 Super Cub
« On ne change pas une formule qui vole »
Mais en 2005, la société américaine Cub Crafters, qui reconditionnait déjà des PA18 depuis 1980, s’est lancée dans la construction d’appareils neufs. Ce sont des copies améliorées du Piper dont elles conservent le type OACI (PA18). Parmi les principales évolutions : fuselage élargi, structure conforme aux normes actuelles, train d’atterrissage amélioré, cockpit et tableau de bord modernes. Le CC11-100 Sport Cub est doté du moteur Continental 0-200 de 100 ch, lui aussi remis en fabrication. Tandis que la « copie conforme », le CC18-180 Top Cub, doté de volets, est propulsé par un moteur Lycoming O-360-C4P. Ces appareils sont vendus respectivement 110 000 et 170 000 euros.
Ancien appareil du Sfact de Grenoble, ce PA18-150 est aujourd’hui basé à Nantes. (© Stéphane Gallois)
vendredi 12 décembre 2008
Beech Bonanza
Avec plus de 17 000 exemplaires vendus dans le monde en 60 ans, le Beech Bonanza n’est plus un avion, c’est une dynastie. Le G36 Bonanza, commercialisé aujourd’hui par Raytheon, en est le dernier et le plus puissant héritier. Il bénéficie des qualités et de la réputation d’une lignée fondée par le modèle 35 (type OACI : BE35), reconnaissable à son empennage en V, et le modèle 33 (type BE33), à l’empennage classique. Monoplan métallique à aile basse et à train rentrant, le Beech 35 Bonanza, 4 ou 5 places, est entré en production en 1947. Équipé à l’origine d’un moteur Continental de 185 ch, il a connu différentes évolutions – y compris des versions turbo – jusqu’à la fin des années quatre-vingt. Pour capitaliser le succès du Bonanza et attirer des clients réfractaires à l’empennage en V, Beech avait également lancé, dès 1959, le modèle 33. D’abord équipé d’un moteur plus léger, et seulement quadriplace, il a été baptisé Debonair. Puis il est devenu un Bonanza à part entière en 1967. Au total, près de 4 500 modèles 33 ont été fabriqués jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix.
Plus puissant, le modèle 36 est apparu en 1968. C’est un modèle 33 rallongé, doté de six places, d’un train d’atterrissage renforcé et d’une motorisation de 300 ch, atmosphérique ou turbocompressée. À la fin des années soixante-dix, une version du Beech 36 Bonanza a également été équipée d’un turbopropulseur Allison de 420 ch. Quelques appareils de ce type (B36T) ont été livrés jusqu’au début des années quatre-vingt. Aujourd’hui, le Bonanza modèle 36 reste une référence en matière de qualités de vol, de confort et d’équipement, mais son prix, de l’ordre de 650 000 euros, en fait un carrosse inabordable. Plus de 3 600 exemplaires en ont toutefois été livrés.
mercredi 10 décembre 2008
Piper J3 Cub
« Le chouchou des pilotes »
C’est la première commande de l’armée américaine, en 1941, qui a véritablement lancé le Piper Cub et donné la mesure de ses capacités. Dénommée L4 et plus tard surnommée Grasshopper, la version conçue pour l’US Army a fait l’objet de commandes répétées et de multiples améliorations basées sur le L4-A équipé du moteur Continental O-170-3 de 65 ch. Sur les quelque 20 000 Piper Cub construits avant 1945, près de 5 700 ont été vendus à l’armée américaine. Lancé dès 1939, le J4 Cub Coupe a remplacé le J3 juste après guerre. D’envergure un peu plus grande et doté d’un meilleur train d’atterrissage, il n’a été produit qu’à 1 250 exemplaires avec différents moteurs entre 55 et 75 ch. Les derniers J3, produits à la fin des années quarante, s’échangent encore à plus de 15 000 euros en Europe.
Conservé par le Musée régional de l’air d’Angers-Marcé, ce Piper L4 Grasshopper se distingue du J3 civil par sa verrière permettant de voir en arrière de l’aile. (© Stéphane Gallois)
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