Avec plus de 17 000 exemplaires vendus dans le monde en 60 ans, le Beech Bonanza n’est plus un avion, c’est une dynastie. Le G36 Bonanza, commercialisé aujourd’hui par Raytheon, en est le dernier et le plus puissant héritier. Il bénéficie des qualités et de la réputation d’une lignée fondée par le modèle 35 (type OACI : BE35), reconnaissable à son empennage en V, et le modèle 33 (type BE33), à l’empennage classique. Monoplan métallique à aile basse et à train rentrant, le Beech 35 Bonanza, 4 ou 5 places, est entré en production en 1947. Équipé à l’origine d’un moteur Continental de 185 ch, il a connu différentes évolutions – y compris des versions turbo – jusqu’à la fin des années quatre-vingt. Pour capitaliser le succès du Bonanza et attirer des clients réfractaires à l’empennage en V, Beech avait également lancé, dès 1959, le modèle 33. D’abord équipé d’un moteur plus léger, et seulement quadriplace, il a été baptisé Debonair. Puis il est devenu un Bonanza à part entière en 1967. Au total, près de 4 500 modèles 33 ont été fabriqués jusqu’à la fin des années quatre-vingt-dix.
Plus puissant, le modèle 36 est apparu en 1968. C’est un modèle 33 rallongé, doté de six places, d’un train d’atterrissage renforcé et d’une motorisation de 300 ch, atmosphérique ou turbocompressée. À la fin des années soixante-dix, une version du Beech 36 Bonanza a également été équipée d’un turbopropulseur Allison de 420 ch. Quelques appareils de ce type (B36T) ont été livrés jusqu’au début des années quatre-vingt. Aujourd’hui, le Bonanza modèle 36 reste une référence en matière de qualités de vol, de confort et d’équipement, mais son prix, de l’ordre de 650 000 euros, en fait un carrosse inabordable. Plus de 3 600 exemplaires en ont toutefois été livrés.
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